2ème année de Master/DEA

Le consentement aux essais thérapeutiques de médicaments chez les personnes hospitalisées en gériatrie. Limites et fondements du consentement substitué

Auteur: 
Rat Cédric
Date de publication: 
2003
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Type de document:

Résumé: 
Hétérogène, complexe, vulnérable, la population des personnes âgées a longtemps été exclue des essais cliniques. Résultat de la pression démographique, le souci de son inclusion est aujourd’hui réel, et fait resurgir les difficultés éthiques associées à son consentement lorsque les fonctions cognitives s’altèrent. Eclairé par de nombreux travaux établissant les limites du consentement substitué dans sa capacité à retranscrire les choix du patient, ce travail a pour objectif d’explorer la validité intrinsèque d’un tel mode de consentement et d’établir les éléments fondant la décision des personnes de confiance. MATERIELS ET METHODE : Après recherche bibliographique, un panel de facteurs susceptibles d’influer sur le consentement formulé par la personne de confiance est identifié : âge, situation dans l’entourage du patient, état de santé du patient, expérience personnelle de recherche, discussion préalable avec le patient, connaissance des mesures d’encadrement de la recherche. Un questionnaire est réalisé, à destination des personnes de confiance des patients hospitalisés dans l’Unité Gériatrique Léonard de Vinci 1 (Hôpital Général du Mans). Associant questions fermées et questions ouvertes permettant les justifications, l’étude est réalisée sans critères d’exclusion, respectant l’esprit de la loi du 4 mars 2002. RESULTATS : 55 patients sont hospitalisés dans l’unité. 51 personnes de confiance sont sollicitées. 13,7% d’entre elles s’avèrent incapables de répondre à au moins 5 questions importantes, parmi lesquels 84% ont plus de 65 ans. 23% des interviewés ont une expérience personnelle ou rapportée d’essai de médicament, tous étant des enfants de moins de 65 ans (sauf 1). Seuls 6% ont discuté par le passé avec leur proche hospitalisé de sa position à l’égard des essais de médicaments. Aucun ne connaît les Comités de Protection des Personnes. Le principe du consentement substitué apparaît rassurant pour 94%, alors que le principe du consentement présumé tel qu’établi par la loi Caillavet est perçu comme choquant pour 57% des interviewés, l’accord de la famille étant nécessaire pour 71%. Concernant le consentement à un essai pour leur proche hospitalisé, 41% le donnent a priori, 31% selon le rapport bénéfice/risque, 6% émettant un refus, 22% estimant ne pas être en mesure de prendre la décision. Pour 73%, le fait de discuter avec le proche lorsqu’il a encore toutes ses capacités pour décider est nécessaire. DISCUSSION : Réaffirmant ainsi les limites du consentement substitué, l’étude souligne la situation incongrue de personnes de confiance elles même affectées de troubles des fonctions supérieures dans le grand âge et sollicitées pour choisir pour le patient, elle rappelle l’ignorance le plus souvent des souhaits du patient, le non-respect assumé de ses souhaits lorsqu’ils sont pressentis. Elle rappelle encore la persistance de pratiques paternalistes sollicitées par les proches de patients, ainsi que la préoccupation utilitariste dont font part certains, en réelle contradiction avec le respect de l’autonomie (qui fonde le consentement substitué). Elle identifie enfin 2 éléments forts influant sur le consentement pour autrui : l’expérience préalable de la recherche et les convictions personnelles. CONCLUSION : Afin de fonder le consentement substitué sur les souhaits, valeurs ou croyances des personnes âgées, celles-ci devraient être encouragées à faire part de directives de recherche anticipées. Les places prépondérantes du conseil de famille et du médecin traitant dans l’aide à la décision devraient être reconnues. Enfin l’information et la transparence sur l’encadrement de la recherche devraient être favorisées.

Le médecin et son patient dans un réseau de soins palliatifs à domicile: impacts de la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé

<p>Contexte : Ce travail a été réalisé dans le cadre de l'évaluation d’un réseau de soins palliatifs à domicile. Ce réseau tend à favoriser le maintien à domicile des personnes en phase palliative d’une maladie grave et évolutive grâce à une prise en charge coordonnée entre acteurs libéraux et institutionnels. Objectifs : L’objectif principal de ce travail est de montrer les plus-values apportées par un réseau de soins palliatifs à domicile dans une pratique de médecine générale.

Auteur: 
Plu Isabelle
Date de publication: 
2003
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La recherche en génétique humaine: étude comparative entre les perceptions et les attentes des chercheurs/cliniciens et celles des patients/participants

<p>Avec l’évolution extrêmement rapide des connaissances dans le domaine de la génétique, la médecine change de voie : d’une médecine aiguë, elle passe à une médecine prédictive qui consiste à dépister à temps les prédispositions aux maladies, à en devancer le développement et à en individualiser les soins. Comme la génétique, la génomique traite plus qu’un patient, mais une famille entière. Les données génétiques véhiculent un impressionnant potentiel informatif qui bénéficie beaucoup à la science.

Auteur: 
Sharara Lama
Date de publication: 
2003
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Mots-clés: 
recherche génétique, pharmacogénétique, VIH, banque d’ADN, DNAthèque, communication de résultats.

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Les décisions de fin de vie en réanimation: analyse comparative et qualitative du vécu des médecins (France, Grande-Bretagne)

Auteur: 
Kentish-Barnes Nancy
Date de publication: 
2003
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Type de document:

Evolution de la relation médecin-malade dans les réseaux de santé

Auteur: 
Jeanblanc Grégoire
Date de publication: 
2003
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Mots-clés: 
réseau de santé, loi du 4 mars 2002

Type de document:

Le consentement des proches en recherche biomédicale

<p>Le consentement des patients qui se prêtent à une recherche médicale est une donnée issue de la loi Huriet de 1988. Ce texte prévoit en outre que, en cas d’incapacité du sujet expérimental à consentir, l’avis des membres de leur famille soit alors recherché. Cette notion a été complétée récemment par celle de « personne de confiance » dans la Loi du 4 mars 2002, dite de « Démocratie sanitaire ». Pourtant, cette recherche d’un consentement substitué pose de nombreux problèmes, décrits depuis plus de trente ans par différents auteurs de langue anglaise.

Auteur: 
Canarelli Tiphaine
Date de publication: 
2003
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Mots-clés: 
recherche biomédicale, consentement substitué, personne de confiance, loi Huriet-Sérusclat,loi du 4 mars 2002.

Type de document:

Aspects éthiques dans la constitution de banques d’ADN : L’exemple d’une recherche en pharmacogénétique dans une cohorte de patients infectés par le VIH

Auteur: 
Duchange Nathalie
Date de publication: 
2002
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Type de document:

Le don du corps à la science. Analyse de légitimité d'une institution

Auteur: 
Chartreau Cécile
Date de publication: 
2002
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Type de document:

La pratique de l’échographie obstétricale à l’épreuve du droit. A propos des conséquences de la jurisprudence « Perruche »

Auteur: 
Delahaye Sophie
Date de publication: 
2002
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Type de document:

Comprendre et prendre en charge le SIDA dans l’approche culturelle

Auteur: 
Ngono Basile
Date de publication: 
2002
Fichier attaché: 

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